DECLARATION DELEGUES PQR-PQD
Réunion nationale des délégués Filpac CGT PQR-PQD
Salaire, emploi, retraite
Déterminés et mobilisés !
L’engagement du SPQR concernant la seconde étape de la négociation salariale ne comporte pas de date de négociation. Les délégués en demandent une, tout report de cette échéance décidée de façon
paritaire ne ferait que dégrader un climat de suspicion entretenu par le patronat concernant la question salariale.
Solidaires, décidés et déterminés, les délégués Filpac CGT de la PQR et de la PQD assurent l’ensemble des salariés de leur volonté de mettre un coup d’arrêt à la chute de la valeur du travail
dans les entreprises de la branche professionnelle. En outre il s’agira dans la seconde étape comme dans la première d’entretenir un lieu de négociations adossé aux conventions collectives,
publiquement moqué, dénigré et contesté par plusieurs des membres du SPQR.
La valeur du travail étant au centre de la démarche de la Filpac CGT, les délégués se prononcent pour que le rendez-vous au SPQR-D du 23 juin concernant l’accord GPEC débouche sur un texte qui
prenne en compte la sécurité de l’emploi et son avenir. En conséquence, les délégués Filpac CGT feront en sorte que les instances représentatives du personnel obtiennent les options stratégiques
des titres et des groupes.
L’emploi, sa défense, son avenir sont la priorité des délégués. C’est pourquoi ils attendent du cadre de négociation du 23 juin qu’il permette d’aboutir à un accord cadre de GPEC qui leur
permette d’aborder dans les entreprises la question fondamentale, l’avenir des emplois et leurs qualifications. Les délégués rejettent toutes les campagnes de démoralisation, d’où qu’elles
viennent, qui n’ont d’autre but que préparer le terrain aux plans de départ individuel et volontaire, et aux plans sociaux.
Le cadre négocié collectivement, pour les délégués Filpac CGT, s’oppose aux tentatives patronales de contourner la solidarité afin d’isoler le salarié, de favoriser la compétition
interindividuelle. Ces menées patronales contribuent à dégrader l’ambiance et les relations sociales dans les entreprises.
A la brutalité de propos patronaux, à la vulgarité de certaines menaces, aux attitudes antigrève de directions de groupe ou d’entreprise, les délégués Filpac CGT opposent leur volonté de faire
vivre, autant que faire se peut, des relations sociales civilisées et un cadre conventionnel pérennisé.
Salaire, emploi, retraite, sur ces indissociables questions les délégués de la PQR et de la PQD entreprennent la rédaction d’un projet de charte revendicative nationale.